Etudiante : Elsa Quintavalle |
Directrice de mémoire : Catherine Farelle |
Les paysages de l’Estaque.
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L’Estaque fut un ancien hameau isolé de pêcheurs et de fabricants de tuiles. A la fin du XIXème siècle, il devient un important village d’ouvriers d’usines et une station balnéaire très fréquentée par les Marseillais qui viennent notamment en promenade ou déguster une bouillabaisse. Malgré l’industrialisation rapide, l’ambiance reste celle d’un village pittoresque de pêcheurs. Le nom de l’Estaque est mondialement connu comme source d’inspiration pour Emile Zola, mais aussi les artistes français entre 1870 et 1914. Paul Cézanne, Georges Braque, André Derain, Raoul Dufy, Othon Friesz, Albert Marquet et Auguste Renoir fréquentèrent l’Estaque, et c’est sur les mêmes paysages que s’exerça l’influence du fauvisme et des peintres cubistes. La misère est telle que des bidonvilles apparaissent sur des terrains en friche « mis à disposition » par les usines, peuplés de familles d’ouvriers. Mais les efforts d’aménagement urbain sont dédiés au sud de Marseille. Aujourd’hui, de nouveaux enjeux sont lancés sur ce site ; en effet, malgré les aménagements déjà commencés, les friches industrielles sont encore nombreuses, le littoral très peu accessible et le quartier n’a pas encore su développer toutes ses capacités et particularités. Des idées sont lancées, comme, entre autre, le développement d’un Centre de la mer, défendu par M. Didier Réault, conseiller municipal UMP délégué à la mer (d’après l’article du journal La Provence du 25 septembre 2011). Cette cité de la mer serait unique en Méditerranée, et se base sur la réussite de Nausicaa, grand complexe de la mer ouvert il y a 20 ans à Boulogne-sur-Mer, avec 800000 visiteurs par an. |