Etudiant : Guillaume Quemper
Directeur de mémoire : Jalil Amor
LA VALLEE, LE PORT ET LA CENTRALE

Nos paysages sont précédés de leurs images qu’elles soient fortes et affirmées, ténues ou à peine ébauchées. Parler d’une vallée, d’un port et d’une centrale électrique devient porteur d'un sens propre pour chacun. Inverser ou re-combiner ces trois motifs leurs perceptions en deviendra tout autre. Oeuvre du temps, cette combinatoire naît d’un état à un moment précis reflet d’une utilisation et du fonctionnement du lieu. Cet état ne devrait jamais être définitif, mais en l’associant à la notion d’énergie nucléaire tout devient plus obscur et nos échelles de perception se troublent. Il faut donc définir de nouveaux référentiels de temps et d'espace afin que, présent, passé et futur collabore dans un même paysage.
Point de départ de ce sujet, un coin de cotentin, un brin nucléaire et une idée portuaire, un lieu en trente ans bouleversé où tout semble en suspens comme inachevé. Un désert des tartares à la recherche d’un centre bourg, d’une perspective dans une vallée humide et d’une histoire vingt plus tard si la centrale n’était plus… Essayer de comprendre le passage de l’un à l’autre, le glissement vers un état inconnu mais programmé. Jeu d’échelle, histoire de proportion, il faut tenter de mesurer la valeur des éléments afin que chacun trouve son expression dans une dynamique commune.