Le site
L'île d'Oléron, située sur la côte atlantique,
en Charente Maritime, est la deuxième île française
par sa superficie (environ 175 km2). Elle a la chance de posséder
sur ses terres une grande partie des paysages typiques du littoral Atlantique
mais c'est aussi sur ce site que l'on rencontre la plupart des grandes
problématiques paysagères liées en particulier au
tourisme balnéaire.
Objectif de l'étude
Une réflexion globale sera menée, à l'échelle
de l'île, sur les paysages oléronnais afin d'en relever les
enjeux et les principales problématiques paysagères. Il
s'agira d'étudier et de comprendre la relation qui a toujours existé
entre l'homme et les milieux "naturels" dans lesquels ils évoluent,
soient : les marais, les dunes, les falaises, les estrans vaseux, sablonneux
ou rocheux, les prairies et les forêts de conifères et/ou
de feuillus. Cette réflexion permettra par exemple de mieux comprendre
la formation des paysages, leurs contraintes, leurs atouts; et d'expliquer
pourquoi et comment il est nécessaire de les protéger, de
leur rendre leur identité et de les mettre en valeur. En effet,
ces paysages se détériorent, se banalisent; parfois sous
l'action du temps mais ce sont souvent les actions de l'homme qui détruisent
l'équilibre établi ou bien qui accélèrent
le processus naturel. Cette approche permettra alors de proposer un schéma
d'aménagement paysager sur l'ensemble de l'île. Enfin, un
projet sera développé sur le site du marais du Douhet (marais
préempté par le conservatoire du littoral). On y retrouve
un grand nombre des problématiques paysagères présentes
sur l'île :
- La détérioration des dunes, des forêts.
- Le camping caravaning sur parcelles privées.
- La nécessaire requalification paysagère de la route côtière,
des accès à la plage et de la place du port.
- Le travail de transition paysagère à élaborer entre
les différents milieux en présence.
Le but du projet étant de montrer comment il est possible d'appliquer
sur un site précis, les résultats et conclusions auxquels
la réflexion globale aura mené.
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