Ville rurale connue pour la qualité de l'architecture de sa cité médiévale et par son label ville d'art et d'histoire, Loches est à l'écart des grands axes de communication. Dans le cadre d'un programme communal et intercommunal, Loches et la Communauté de Communes tentent d'impulser une dynamique de développement par une politique de mise en valeur du patrimoine. Ils projettent ainsi la requalification de l'entrée Nord et la mutation de la friche urbaine ferroviaire.

L'enjeu principal est celui d'un nouvel accès au centre pour permettre de renouveler l'image de la ville. Parallèlement, le projet s'inscrit dans une continuité d'espaces du délaissé ferroviaire à l'interface du centre ancien et de la vallée. Il se situe dans une dynamique de réflexion et doit répondre à différents objectifs :

Spatial. Organiser, structurer et articuler le futur quartier de la gare avec le centre, la cité médiévale et le projet de la vallée.

D'accueil. Requalifier le paysage urbain de l'entrée Nord et créer des espaces publics de respiration et de vie.

D'image. Créer une image positive et dynamique de la ville, et d'ouverture sur la ville et la vallée et découvrir la ville sous son plus bel angle.

Fonctionnel. Améliorer l'accessibilité au centre, rééquilibrer les flux entrants et sortants, le rapport piéton-automobile, enfin, maintenir le stationnement.

Ce programme soulève déjà des questions :

- Quel statut attribuer à cette pénétrante ? Faut-il lui donner un simple rôle touristique ou remettre en question l'accès actuel par le faubourg Saint-Jacques ?

- Comment assurer, organiser, et articuler l'extension contemporaine de la ville ouverte sur le secteur sauvegardé ?

- Dans quelle mesure peut-on concilier infrastructures urbaines (stationnement), production d'image et fonction d'accueil ?

- Comment par le traitement des espaces publics, il est possible d'envisager différents usages pour constituer des lieux attractifs, polyvalents et modulables ?

- Enfin le travail sur le futur quartier de la gare doit-il venir conforter le projet de mutation des prairies de la vallée de l'Indre en parc de loisir ou doit-il au contraire le remettre en question ?